Pourquoi ce nouveau stage ?

pdf_button Pour beaucoup d’ostéopathes ayant suivi un ou plusieurs Niveaux 2, une même difficulté apparaît : ils souhaitent intégrer dans leur pratique l’abord somato-émotionnel, mais quelque chose ne se met pas en place comme ils le souhaiteraient.
Au fil des années, les retours et évaluations des stagiaires, suivant le stage pour la première fois ou le revisitant, soulignent régulièrement les mêmes points :

  • la grande densité des contenus, un temps d’expérimentation parfois trop court,
  • des repères qui restent flous une fois de retour au cabinet ;
  • certains évoquent des hésitations à mettre en œuvre les techniques, la crainte d’en faire trop ou pas assez, l’impression d’être seul face à ces doutes et à certaines réactions de patients,
  • ou encore de manquer d’appuis pour accompagner ce qui émerge.

Loin d’être marginales, ces difficultés, peuvent freiner l’élan ou créer un sentiment de ne pas être légitime, alors même que la dimension somato-émotionnelle du Niveau 2 les a profondément touchés.
Et pour ceux qui pratiquent déjà cette dimension, d’autres questions apparaissent parfois :

  • pourquoi cela fonctionne-t-il si bien dans certaines séances, et beaucoup moins dans d’autres ? Ce stage s’adresse aussi à eux.

 

Brice Thibault

Brice Thibault2Lorsque j’ai découvert le Niveau 2 en 2013, quelque chose s’est ouvert dans ma pratique : une nouvelle manière d’écouter, d’entrer en relation, d’accompagner, d’accueillir mes perceptions d’être.
J’ai cependant rencontré des difficultés lorsque j’ai voulu mettre en œuvre cette approche au cabinet. Certaines zones restaient floues, certains moments déroutants. Et, surtout, je sentais qu’il me manquait des repères pour accompagner cette dimension relationnelle sans me sentir dépassé.

Pour trouver les réponses dont j’avais besoin, j’ai élargi mon champ d’exploration au-delà du monde ostéopathique.

Depuis plus de 10 ans, je me forme à différents courants de thérapies brèves et accompagnements relationnels : Communication non violente (CNV), hypnose ericksonienne, thérapie du lien et des mondes relationnels (TLMR), thérapie existentielle, lecture de processus en thérapie (LPT), ainsi qu’à la thérapie narrative.

Le fil rouge de ce parcours a été l’accompagnement des patients présentant des douleurs ou troubles chroniques, une clinique où la dimension émotionnelle et relationnelle occupe souvent une place essentielle.

Tôt dans mon histoire, je me suis interrogé sur les liens entre la souffrance physique et psychique. Au moment de choisir mes études à 18 ans, j’hésitais entre devenir ostéopathe ou psychologue. Le choix du soin du corps m’apparaissait plus vivant, moins mental, que l’analyse de la psyché. Mais déjà, je me tenais à l’endroit où les deux se rencontrent, en opposition à la norme sociétale qui les sépare.
C’est aussi ce fil-là qui traverse mon parcours et qui m’a naturellement conduit vers l’approche tissulaire et l’accompagnement somato-émotionnel.

Parallèlement à mon activité en cabinet, j’ai enseigné l’approche tissulaire de l’ostéopathie en école entre 2010 et 2015, je me suis formé à la supervision et je coanime les stages ATO Niveaux 1 et 2 depuis 2020. Ces années de transmission m’ont donné une compréhension fine des obstacles le plus souvent rencontrés par les praticiens et de ce qui peut les soutenir pour faire un pas de plus dans leur pratique.