La fin d’une frustration

Dès sa naissance dans le Middlewest américain, l’ostéopathie, où qu’elle ait tenté de s’implanter, a rencontré la résistance et souvent l’hostilité farouche du système médical. Il en va bien sûr de même pour la France et même si, aujourd’hui, les ostéopathes disposent d’un statut légal, leurs relations avec les médecins et le système médical n’est pas encore vraiment confortable.

Personnellement, j’ai rencontré l’ostéopathie dès le commencement de mon exercice professionnel, dans le début des années 1970. J’ai tout de suite adhéré aux valeurs que me proposait cette approche et dès ce moment, je me suis considéré comme ostéopathe et j’ai vécu ma vie comme tel. Du même coup, j’ai dû accepter de vivre dans l’illégalité, avec les potentiels risques qui pouvaient en découler. La principale raison qui m’a fait passer outre les interdits de l’époque était qu’à l’évidence, l’ostéopathie rendait aux patients de grands services, les aidant souvent à résoudre ou améliorer des difficultés pour lesquelles le système médical n’avait pas apporté de solution intéressante.

Extérieurement, je n’ai jamais eu à souffrir gravement de cette relation difficile, pourtant, elle a souvent généré chez moi une grande frustration, une souffrance intérieure, tue faute de pouvoir s’exprimer avec quelque utilité, mais tout de même bien réelle. Cette souffrance était reliée à la sensation d’une impossibilité de dialoguer vraiment avec les tenants du système médical.

Ce qui me choquait le plus, c’était de constater que plutôt que de reconnaître l’existence d’un phénomène – le recours de plus en plus fréquent des patients à cette approche thérapeutique à l’évidence efficace dans beaucoup de cas – et de chercher à en comprendre les raisons, nos détracteurs ignoraient délibérément le fait, tout en utilisant souvent des argumentations fallacieuses destinées à démontrer que l’ostéopathie ne présentait aucun intérêt, voire même qu’elle était dangereuse. À cette non-reconnaissance s’ajoutait parfois l’indignation de voir un système ne possédant à l’évidence pas toutes les réponses, s’opposer à un autre système qui semblait lui en apporter certaines, à mes yeux tout à fait valables.

Cela m’a aussi permis de comprendre l’attitude d’A. T. Still face à l’opposition ouverte et à l’ostracisme qu’il rencontrait. J’ai compris que le ton si souvent martial et les évocations guerrières émaillant ses écrits venaient en réaction à cette opposition farouche et souvent malhonnête et j’ai bien saisi aussi que cette même attitude ne pouvait qu’attiser encore plus le feu de l’opposition à l’ostéopathie. Mes diverses lectures et mon parcours personnel de recherche m’ont amené à accepter l’attitude du pouvoir médical comme un fait, de nature banalement humaine, un comportement que résume très laconiquement Paul Watzlawick lorsqu’il affirme que « Tout système, selon le principe d’homéostasie, résiste à toute tentative d’altération de lui-même. »1

Malgré cette acceptation, la lecture de l’ouvrage de Jean-Marie Gueullette, a généré chez moi un profond soulagement. Tout simplement parce qu’enfin quelqu’un, de surcroît médecin, accepte de regarder l’existence du phénomène ostéopathique comme un fait réel, de le considérer avec une certaine bienveillance, mais sans complaisance, et de s’interroger en conséquence pour tenter de le comprendre. Et pour cela, il place le débat sur un autre terrain que les argumentations habituelles, à l’évidence stériles : « Si des millions de patients consultent chaque année les ostéopathes, c’est probablement qu’ils y trouvent un bienfait et que la pratique ostéopathique ne suscite pas systématiquement des paralysies. Comment comprendre le contraste entre cet engouement, ce développement considérable de la pratique ostéopathique et l’attitude de défiance affichée par beaucoup de médecins à l’égard de cette profession émergeante ? S’agit-il seulement d’un conflit de pouvoir, de la défense corporatiste d’un monopole menacé ? Si une telle explication d’ordre politique n’est pas à négliger, elle n’explique pas tout. Elle n’explique pas en particulier pourquoi l’évocation de l’ostéopathie rend si facilement nerveux des médecins qui, par ailleurs, afficheraient une grande indifférence à l’égard d’autres pratiques alternatives, comme l’acupuncture. » (p. 13)

Le projet

Dans son introduction, Jean-Marie Gueullette nous dit clairement son projet : « L’objet de ce livre est tout autre que celui de la preuve et de l’efficacité. Au lieu de porter l’attention sur le mesurable, comme dans la recherche clinique, l’étude qui est proposée ici voudrait déplacer le débat et envisager les difficultés de relation et de compréhension entre médecine et ostéopathie comme un lieu d’interrogations profondes sur ce qui constitue la spécificité de chacune de ces disciplines. Il ne s’agira pas de chercher si l’ostéopathie remplirait un certain nombre de critères qui permettraient de la regarder comme une forme de médecine comparable à la médecine académique. Au lieu de comparer l’ostéopathie, mal connue, à la médecine qui serait considérée comme bien connue et bien définie, je propose ici de comparer l’ostéopathie avec la médecine, en prêtant attention à toutes les questions que cette comparaison fait naître, aussi bien sur l’ostéopathie que sur la médecine. Pour tenter de comprendre, la démarche peut consister à repérer les ressemblances entre les deux démarches, mais aussi les différences, de la manière la plus fine possible. Et il s’agit là d’une démarche difficile et exigeante, car ni la médecine ni l’ostéopathie ne produisent beaucoup fie discours explicitant leur démarche thérapeutique, leurs méthodes intellectuelle !, les principes qui président à leurs processus de formation, Je voudrais ici être plus attentif aux question que pose l’ostéopathe qu’aux questions qu’on lui pose. »

Sa réalisation

Dans la première partie de son livre, l’auteur cherche à définir l’ostéopathie. Et ce n’est pas facile. Il dit lui-même qu’il n’imaginait pas l’ampleur des questions que l’ostéopathie allait l’amener à rencontrer. Pour cette tâche, il a bien entendu lu les textes fondateurs, mais il est allé plus loin en s’engageant personnellement : rencontre avec des praticiens, participation à des séances de soin et à des stages et expérimentation sur lui-même en tant que patient.

Dans la seconde partie, il développe l’histoire d’une relation difficile. Il y aborde la question de savoir s’il convient d’être médecin pour soigner. Dans cette partie, il évoque les débats qu’a suscité en son temps la psychanalyse elle-même pratiquée par des non-médecins : Citant Freud considérant la formation médicale comme inadaptée pour répondre à nombre de patients dont le problème est relié à de la névrose, il ajoute : « Ce raisonnement peut aider à penser que l’être humain peut faire l’objet de plusieurs points de vue, de plusieurs modalités d’approche dont chacune a sa valeur dans son adaptation à un type de souffrance vécue par le patient. (p. 135) [...] Le débat engagé par Freud avec la médecine de son temps est très proche de celui que suscite l’ostéopathie : le recours à la notion d’exercice illégal de la médecine est-il suffisant pour clore le débat si on constate qu’il existe des thérapeutes compétents qui obtiennent des résultats significatifs, en particulier pour les patients devant lesquels la médecine reste démunie ? Ce ne sont pas les pathologies les plus graves qui remplissent les salles d’attente des ostéopathes, de même que ce n’était pas les psychoses sévères qui ont suscité la naissance de la psychanalyse. » (p. 136).

Dans la troisième partie, intitulée Médecine et ostéopathie : Interroger mutuellement nos manières de penser, Jean-Marie Gueullette met l’accent sur trois différences fondamentales existant entre les deux systèmes, au niveau de la formation (notamment le fait que l’apprentissage de l’ostéopathie passe par une expérimentation directe sur soi-même des pratiques utilisées sur les patients), au niveau de leur objet (les considérations de l’ostéopathe sur la santé sont souvent différentes de celle du médecin) et enfin, dans la méthode (les processus conduisant au diagnostic n’étant pas les mêmes). Dans cette partie, il aborde également la position de la médecine et de l’ostéopathie face à la science.

Dans la quatrième partie, enfin (Un combat de la science contre la mystique), l’auteur (lui-même docteur en théologie) interroge la relation de l’ostéopathie de Still et de la spiritualité. Il remarque qu’en s’engageant dans sa recherche, il ne s’attendait pas à être confronté à des questions théologiques. Il note la gêne qu’éprouvent les différents commentateurs de l’œuvre de Still quant à sa référence très insistante à Dieu. Il fustige quelque peu les affirmations de Carol Trowbridge2 tendant à nous amener à penser que Still était un chaud partisan de la phrénologie et du spiritisme. Ces affirmations se fondent non pas sur les propos directs de Still (plutôt contradictoires à ce sujet), mais sur le développement des courants de pensée populaires existant à son époque, dans le Middlewest américain.

Il s’interroge également sur ce qu’est devenu Dieu dans l’histoire de l’ostéopathie, notamment chez Littlejohn (qui n’en parle quasiment jamais alors qu’il était lui-même pasteur de l’église presbytérienne), puis chez Sutherland et enfin chez Rollin Becker, avec l’évocation du Partenaire Silencieux. Et la conclusion qu’il donne à cette partie de son livre me semble particulièrement pertinente :

« Il me semble que pour tenter d’y voir un peu plus clair dans ce dossier, il est utile de distinguer la présence de Dieu chez Still et la dimension spirituelle des héritiers de Sutherland. Chez Still, il s’agit d’une théologie naturelle, fondement rationnel à ses yeux de son attitude thérapeutique, sans participation de Dieu à l’acte ostéopathique. Cette nomination de Dieu n’est pas un bouche-trou pour dire l’inexplicable, mais le fruit d’une observation rigoureuse du corps humain. L’impact qu’elle a sur le travail ostéopathique me semble principalement d’ordre éthique, en plaçant un tiers dans la relation thérapeutique. Chez le dernier Sutherland et ses disciples, la situation est radicalement différente, car ce qui est de l’ordre de Dieu, source d’énergie bienfaisante, omnipotente, qui va pouvoir susciter un processus de guérison chez le patient, est identifié non pas par la démarche du raisonnement de la théologie naturelle, mais par une forme d’expérience sensible, exprimée ensuite par des termes venant du champ sémantique du religieux, sans que soit envisagée une nécessité de préciser de qui on parle. »

Mais ne peut-on voir cette part spirituelle du discours et de la pratique ostéopathiques, comme l’expression de l’une des potentialités étonnantes de cette discipline, qui serait d’avoir accès à une certaine perception de ce réel voilé dont l’existence est reconnue, sans pouvoir être décrite, par la physique fondamentale aujourd’hui ? Le physicien emploie aujourd’hui le terme de matière-énergie, pour exprimer qu’il ne peut choisir, et que la même réalité se manifeste soit comme matière soit comme énergie. Par la médiation de ses mains et non par celle des outils complexes de la physique, l’ostéopathe aurait-il une capacité analogue ? Il peut percevoir le corps humain soit comme matière, et l’on trouve ici la part essentielle de l’anatomie et de la biomécanique en ostéopathie, soit comme énergie et on trouve alors l’approche biodynamique ou celle du champ crânien.

Si certains ostéopathes emploient un vocabulaire qui est si proche du vocabulaire théologique, est-ce parce leur pratique est inspirée, qu’ils le reconnaissent ou non, par un système de représentation chrétien ? Est-ce parce que leur expérience d’être dépassés par quelque chose de plus grand qu’eux est en elle-même une expérience spirituelle ? Ou bien est-ce parce que devant ce réel voilé qu’ils entrevoient, non seulement par le sens du toucher qui est peu pourvoyeur de vocabulaire, mais aussi par une forme de perception qui dépasse le toucher, ils ne peuvent avoir recours qu’à des représentations issues du religieux, faute d’un vocabulaire approprié ? Est-ce l’une de ces trois perspectives qui est juste ou une combinaison des trois ?

Pour conclure

Voilà un ouvrage qui, je l’espère ouvrira plus grandes les portes du dialogue. Il ne cherche manifestement pas à proposer des réponses, en tout cas pas de réponses « définitives », mais comme le dit l’auteur : « Une fois encore, rappelons que le projet qui était le mien n’était ni celui de l’information, ni celui de l’exhaustivité. Il m’a semblé plus stimulant d’ouvrir des pistes de réflexion, de montrer que certains aspects pouvaient être profondément renouvelés si on acceptait de changer de point de vue, de passer par exemple, d’un registre sociologique, celui du pouvoir, au registre épistémologique, celui du mode de connaissance. L’objectif n’était pas d’établir un panégyrique de l’ostéopathie, ni de passer sous silence les limites de son discours ou les erreurs commises par certains ostéopathes incompétents ou peu scrupuleux. Des erreurs éthiques ou scientifiques pouvant tout autant être mises en valeur à partir de situation prises en charge par des médecins, ce n’était pas à partir de ces situations douloureuses qu’il faut envisager la réflexion.

Il me semble que, malgré l’ampleur des recherches qui sont à poursuivre car elles n’ont été qu’initiées ici, quelques éléments peuvent constituer un bilan d’étape : l’ostéopathie apparaît comme une autre médecine et non comme une technique thérapeutique ; elle est un prisme intéressant pour approcher le phénomène sociologique du développement des médecines alternatives ; elle pose des questions fondamentales à la médecine. »

Espérons donc que cet ouvrage ouvre une ère nouvelle dans le dialogue entre ostéopathes et médecins, dialogue qui ne peut qu’être profitable à nos patients respectifs. Merci Monsieur Gueullette.

Table des matières

Préface

Introduction

Première partie

QU’EST-CE QUE L’OSTÉOPATHIE?

Chapitre I
Comment définir l’ostéopathie ?

Des représentations sociales bien ancrées

La vertèbre déplacée
Débloquer
Faire craquer les os
Diversité des pratiques

Trois grands modèles

Approche biomécanique
Approche fluidique
Approche biodynamique

La spécificité de l’ostéopathie, point de départ d’une définition

Les principes de l’ostéopathie

L’articulation entre structure et fonction
La « loi de l’artère »
L’homéostasie
La globalité

Chapitre II
Le corps à corps ostéopathique

Une thérapeutique manuelle

Des points communs avec la chirurgie
L’ostéopathie, une thérapeutique manuelle ?
La main ou le corps ?

De la palpation à la perception ostéopathique

Apprentissage
Perception et interprétation
Relation
De la sensibilité à la perception
Des yeux au bout des doigts

Chapitre III
La connaissance ostéopathique

Des processus de connaissance différents

Reconnaître ce que l’on cherche, ou partir d’un non-savoir
Une connaissance qui s’impose
Une connaissance par interaction entre deux corps
En résumé

Une thérapie holistique ou systémique ?

Le patient dans sa globalité
De la demande holistique à la prise en charge : une question éthique
Nécessaire régulation de l’approche holistique ou systémique

Ouverture

Comment qualifier l’ostéopathie ?
Une médecine et des techniques ?

Deuxième partie

L’HISTOIRE D’UNE RELATION DIFFICILE

Chapitre IV
L’ignorance toxique : la médecine vue par les fondateurs de l’ostéopathie

Le contexte institutionnel
La pratique médicale
L’efficacité thérapeutique

Chapitre V
L’inefficacité dangereuse : l’ostéopathie vue par la médecine

Le long combat de la Science contre les charlatans
Quelques textes institutionnels

Académie nationale de médecine
Ordre des médecins

Des prises de position personnelles

L’histoire de l’ostéopathie envisagée par un médecin
Médecine manuelle et ostéopathie
Un bref débat sur l’ostéopathie néonatale
La défense des victimes
de l’ostéopathie

L’apparition de programmes d’évaluation scientifique

L’évaluation de l’efficacité de l’ostéopathie par l’Inserm
L’évaluation des médecines complémentaires dans les hôpitaux de Paris
Les recommandations du Centre d’analyses stratégiques

Chapitre VI
Faut-il être médecin pour soigner ?

Médecins et charlatans

Incompétence ou absence de diplômes ?
Inefficacité, dangerosité de pratiques incompétentes

La formation médicale prépare-t-elle à la psychanalyse ?

Les connaissances médicales sont « unilatérales »
La psychanalyse fait appel à d’autres connaissances que la médecine
Des connaissances, mais aussi une expérience

Ouverture : Combat politique ou débat épistémologique ?

Troisième partie

MÉDECINE ET OSTÉOPATHIE :
INTERROGER MUTUELLEMENT NOS MANIÈRES DE PENSER

Chapitre VII
Trois différences fondamentales

Une différence de formation

La première approche du corps
L’implication corporelle, dès la formation
Pas de geste accompli qui n’ait été ressenti

Une différence d’objet

Maladie et santé
Des conceptions différentes du fonctionnel
Fonction ou abstraction
Le patient rejoint dans son corps souffrant

Une différence de méthode

Qu’est-ce que l’examen clinique en médecine ?
Le processus intellectuel du diagnostic médical
L’ostéopath
ie repose-t-il un diagnostic ?
Une thérapeutique sans médiation

Chapitre VIII
Médecine et ostéopathie devant la science

Qu’est-ce qu’une science ?

Relation entre la théorie et les faits observables
Les faits peuvent-ils changer ?
Connaître et agir

La médecine est-elle une science ?

Rationnel, scientifique, statistique
La médecine est-elle unique ?

Une autre manière de penser

La place de la science dans la définition de l’ostéopathie
Le langage métaphorique peut-il être précis ?
L’autorité du discours médical
La recherche en ostéopathie

Ouverture

Quatrième partie

UN COMBAT DE LA SCIENCE CONTRE LA MYSTIQUE ?

Chapitre IX
Savoir et croyance sont toujours à l’œuvre dans la maladie

Les jeux complexes du croire et du savoir

Le dépassement des frontières

Place des croyances en médecine
Place du savoir dans les pratiques non-médicales
Le doctorat en médecine : une frontière entre savoir et croire ?

Chapitre X
Still, trop croyant pour être fiable ?

A. T. Still, un fondateur et non un inventeur

Le malaise général des lecteurs
Quelle date de naissance pour l’ostéopathie ?
Dieu, créateur distant et non pas thérapeute

Un certain refus de Dieu

La critique conjointe de la médecine et d’une certaine théologie
La critique de la tradition

«Je vénère un Dieu respectable et intelligent »

Une représentation mécanique de l’être humain et de la maladie
L’homme-machine a été pensé

Chapitre XI
La place du croire en ostéopathie aujourd’hui

Dieu, un point faible de l’ostéopathie ?

Mysticisme, mystique
Un fondement métaphysique inacceptable aujourd’hui
Un spiritualisme tolérable à condition qu’il ne soit pas chrétien ?
« Dieu est le Père de l’ostéopathie »

Qu’est devenu Dieu dans l’histoire de l’ostéopathie?

Dieu absent chez le pasteur ostéopathe Littlejohn
L’évolution de Sutherland
Le partenaire silencieux de R. Becker
La dimension spirituelle de certaines pratiques ost
éopathiques

Chapitre XII
Les enjeux du débat

Soigner en respectant le corps humain

Qui est l’auteur de la guérison ?

Les relations de l’ostéopathie avec l’évolution et le vitalisme
Perfection de la nature et théorie de l’évolution
Le vitalisme est-il une théorie incompatible avec l’approche scientifique ?

Ouverture

Dans le spirituel sans tradition, les impasses du subjectif
Spiritualité, religion, théologie ?

Conclusion : une autre médecine ?

Bibliographie

1 Paul Watzlawick : L’Art du changement. L’Esprit du Temps, Paris. , p. 56.
2 Carol Trowbridge, 1999. La Naissance de l’ostéopathie. Sully, Vannes, 292 p., ISBN : 2-911074-16-5.