Dans cette logique, à chaque fois que j'actualise davantage un pôle, je potentialise son opposé.
Cela ne signifie pas qu'il disparaît, mais seulement qu'il n'est plus activé, dans la proportion même où j'ai activé son opposé. Si nous rapportons cette logique à ce que nous subissons en ce moment par rapport au matraquage médiatique concernant la grippe, nous pouvons facilement nous rendre compte que nous sommes malgré nous, quasiment cantonnés au pôle effet de cette dichotomie : Que ce soit par l'intermédiaire des médias ou par Internet, nous recevons une quantité d'informations souvent contradictoires, dont certaines sont particulièrement alarmantes et dont nous ne savons que faire. Nous pressentons bien quelque « coup foireux », mais n'avons pas de moyens pour déterminer exactement de quoi il s'agit.
Face à tout cela, nous nous sentons démunis, impuissants, presque totalement effets. Or, l'humain se sent souvent bien mal lorsqu'il est dans une position où il ne peut agir.
Il suffit de repenser à des situations difficiles que nous avons vécues et au mal-être que nous ressentions face à notre impuissance.
Puis, d'une manière ou d'une autre, nous avons trouvé un moyen pour agir dans cette situation.
Et d'un seul coup, nous nous sommes sentis moins mal...
Nous avons en fait commencé d'actualiser le pôle cause, ce qui nous a faits moins démunis.
Même si l'action ou les actions que nous avons entreprises étaient anodines, le simple fait de faire quelque chose a amélioré notre état. Dans le cas présent, face aux informations, pressions, émotions qui nous submergent, que faire ?
Eh bien, simplement se rappeler que l'ostéopathie peut quelque chose pour aider les gens atteints de maladies virales et de grippe en particulier. Les textes de pdf_button Still, pdf_button Hruby et pdf_button McKone nous le rappellent.
Alors, profitons-en pour sortir de notre torpeur...