Les énergies du vivant
Julien HERLA Dr vétérinaire
De la théorie de leurs natures et leurs conversions pour la compréhension de la dimension énergétique du geste ostéopathique |
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Sous la direction du Dr Caroline LIEVENS
Présentation
Introduction et courte présentation
L’ostéopathe s’emploie à rétablir un mouvement symétrique et harmonieux de l’ensemble des structures d’un organisme, à toute échelle (moléculaire, cellulaire, tissulaire, organe, corps), et sur tous les plans (os, membrane, liquide). Mais le mouvement n’est possible, comme tout processus nécessaire à la vie, que grâce aux différentes formes d’énergie présentes dans le vivant. Nous nous intéresserons dans un premiers temps à la nature de ces énergies, puis en second lieu nous nous pencherons sur les types de conversions ou transformations d’énergie dans le corps, pour enfin aboutir à la mise en application de ces principes théoriques à la pratique de l’ostéopathie sous ses différentes approches.
« En ce qui concerne la matière, nous avons eu tout faux. Ce que nous avons appelé la matière est en réalité une énergie dont la vibration a été ainsi réduite à être perceptible par les sens. Tous les êtres de matière vibrent à des niveaux particuliers. » Albert EINSTEIN.
Discussion
Discussion
Le rappel théorique des concepts physiques d’énergie, de conversion énergétique, de mécanique d’état, l’illustration des différents mécanismes pouvant expliquer le cheminement de l’énergie dans un organisme vivant et la recherche d’explications sur l’action de l’ostéopathe est un travail passionnant, une gymnastique de l’esprit visant à tenter de valider, en se basant sur éléments cognitifs tangibles et objectifs, la nature énergétique de chaque manipulation entreprise par le praticien. Certains ponts sont facilement admis et vérifiables, d’autres sont plus hypothétiques et nécessiteraient un travail de recherche afin d’être confirmés : la mesure de l’énergie libérée par chaque type de traitement pourrait en soi constituer un sujet à part entière. Ce mémoire constitue donc une tentative non-exhaustive, en se focalisant sur les notions fondamentales, d’assemblage d’éléments de connaissance faisant consensus au sein de la communauté scientifique, et pouvant servir de « socle » à d’éventuels travaux ultérieurs sur la dimension énergétique de soins ostéopathiques, voire sur les médecines énergétiques sensu stricto, souvent décriées faute d’unanimité envers des pratiques dont l’effet est admis mais non expliqué conceptuellement ou pas encore prouvé (sonothérapie, luminothérapie, magnétothérapie, acupuncture...), et cela malgré la fascination grandissante du grand public pour ces méthodes de soin. Au cours de ce travail, les théories physiques les plus récentes n’ont pas été abordées (physique quantique, ondes scalaires etc...), mais elles pourraient également être explorées selon la méthode employée, poussant ainsi un peu plus loin les limites de la démonstration des concepts énergétiques appliqués aux soins ostéopathiques.
Conclusion
Conclusion
Dès lors qu’un changement d’état, un travail, un mouvement est observé, une forme d’énergie est en jeu. Il semble indiscutable que toute interaction entre l’ostéopathe et son patient comporte une dimension énergétique, que ce soit sous forme mécanique, électrique, chimique, ou thermique. L’optimisation de l’effet de traitements va résider en partie dans la prise de conscience de cette dimension, permettant indirectement de « quantifier », de « doser » l’énergie mobilisée par le thérapeute, d’autant plus efficacement qu’il aura connaissance de la nature des forces mises en jeu, de la manière de les envisager, de la puissance qu’il lui faudra mettre en œuvre pour arriver à l’équilibre avec son patient sans dépasser un certain seuil et sur quel laps de temps. Mais la notion d’énergie est aujourd’hui indissociable de celle dhnformation : la lumière possède une longueur d’onde, le son une fréquence, une hormone une structure tridimensionnelle, un message nerveux une direction... Une suite intéressante à donner à ce travail serait donc de rétablir les liens entre l’énergie et l’information, afin d’en envisager les variations d’effet selon le « message » qui accompagne une énergie, et vice versa. Car de la combinaison de ces deux idées, de l’union de ces deux concepts à travers les échanges d’information et d’énergie entre l’ostéopathe et son patient, nait l’essence même de l’outil principal du thérapeute : l’écoute.
Table des matières
Table des matières
Sommaire
Introduction
I. Les énergies et leurs concepts fondamentaux
A. Définitions et évaluation des énergies
B. Les lois de la thermodynamique
C. Les « formes » d’énergie
a. Énergie chimiques et métaboliques
b. Énergie électrique et magnétique pages
c. Énergie mécanique
d. Énergie thermique
D. Énergie et puissance
E. Mécanique des fluides
F. Tenségrité
II. Transformations énergétiques dans le vivant
A. Exemple de conversions énergétiques : nociception et réflexe de retrait
B. Cas particulier du spasme : la boucle gamma
C. Facilitation et inhibition
III. Exemples d’applications de ces principes pour l’ostéopathe
A. Une action « énergétique » de l’ostéopathie ? mythe ou réalité
B. Utilisation des fasciae
C. Utilisations du MRP
D. Utilisation des techniques musculo-squelettiques et de mobilité viscérale
E. Utilisations des techniques de densité tissulaire
Discussion
Conclusion
Bibliographie